Dans le Cambrésis, la culture betteravière a façonné le travail et le paysage. À l’occasion d’une résidence artistique sur l’industrie sucrière, la photographe Amélie Landry et les étudiant·es de l’Ésac proposent une lecture collective de cette ruralité.
Un territoire n’est jamais neutre et on peut se demander de quelle manière l’industrie sucrière, depuis plus d’un siècle, a transformé son environnement proche. Après avoir dessiné sur une carte un périmètre autour de l’usine, les étudiant·es sont parti·es explorer sa campagne et ses villages.
Au-delà d’une recherche argumentaire, c’est avant tout leur sensibilité, leur désir d’images et de rencontres qui font la force de leur témoignage : recherche picturale, portrait, documentaire, poésie du sensible, architecture…
Empruntant la forme d’une constellation, la restitution de cet ensemble dépeint une variété de réalités territoriales. La multiplicité des regards et la singularité des écritures photographiques soulignent le rapport étroit qu’entretient ce patrimoine local, visiblement fragile, à une industrie mondiale particulièrement imposante.
— Dans le cadre d’une résidence initiée par la Communauté d’agglomération de Cambrai et le service Ville d’art et d’histoire.
Étudiant·es participant·es : Ylan Baptiste, Paul Beauvois, Melvil Duplant, Lisa Janaszek, Louis Lefebvre, Elaura Robbe.
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Vernissage le jeudi 21 septembre à 18h
Visites libres et gratuites du lundi au vendredi de 9h à 18h
Visites de groupe sur réservation à l’adresse bonjour@esac-cambrai.net
© Amélie Landry / Vu’, Melvil Duplant
Conception graphique : Ylan Baptiste, Paul Beauvois
